- janvier 10, 2022
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Lectures
Au cours de la cérémonie, il peut être opportun d’écouter les vers d’un grand poète ou une réflexion en prose.
Le passage peut être lu par un membre de la famille ou un ami.
Ces lectures sont parmi les plus populaires, mais il en existe bien sûr beaucoup d’autres et je peux vous aider à faire le bon choix.
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La mort n’est rien, Henry Scott Holland
L’amour ne disparaît jamais.
La mort n’est rien.
Je suis seulement passé dans la pièce d’à côté.
Je suis moi, tu es toi :
Ce que nous étions l’un pour l’autre,
Nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné.
Parle-moi comme tu l’as toujours fait.
N’emploie pas un ton différent.
Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison
Comme il l’a toujours été,
Sans emphase d’aucune sorte,
Sans trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée
Parce que je suis hors de ta vue ?
Je t’attends, je ne suis pas loin,
Juste de l’autre coté du chemin.
Tu vois tout est bien.
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Ne restez pas, Robert Louis Stevenson
Ne restez pas à pleurer autour de mon cercueil,
Je ne m’y trouve pas.
Je ne dors pas.
Je suis un millier de vents qui soufflent,
Je suis le scintillement du diamant sur la neige,
Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr,
Je suis la douce pluie d’automne, je suis l’envol hâtif.
Des oiseaux qui vont commencer leur vol circulaire quand tu t’éveilles dans le calme du matin,
Je suis le prompt essor qui lance vers le ciel où ils tournoient les oiseaux silencieux.
Je suis la douce étoile qui brille, la nuit,
Ne restez pas à vous lamenter devant ma tombe, je n’y suis pas : je ne suis pas mort.
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Blues funéraire, Wystan Hugh Auden
Arrêtez les pendules, coupez le téléphone
Empêchez le chien d’aboyer avec l’os que je lui donne
Faites taire les pianos et les roulements de tambour
Sortez le cercueil avant la fin du jour
Que les avions qui hurlent au dehors
Dessinent ces trois mots : « il est mort »
Nouez des voiles noirs aux colonnes des édifices
Gantez de noir les mains des agents de police
Il était mon nord, mon sud, mon est, mon ouest
Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste
Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson
Je croyais que l’amour jamais ne finirait : j’avais tort
Que les étoiles se retirent, qu’on les balaye
Démontez la lune et le soleil
Videz l’océan, arrachez les forêts
Car rien de bon ne peut advenir désormais